Blackarion Vulcantar

Nom: Vulcantar
Prénom: Blackarion, diminutif Black
Surnom/Matricule: Abaddon

Âge: 26 ans

Talent: Morph de l'élémentaire de Feu
Pas de forme particulière ou fixe. Même en forme semi-morphique, Black peut prendre la forme qu'il souhaite grâce à son élément. Un simple humain avec des fouets enflammés en guise de bras, ou un torrent de flamme le propulsant dans les airs à la place des jambes; une masse informe embrasée se déplaçant librement dans l'espace; une forme animale faite de feu. Sa seule limitation est son imagination. Ainsi que ses réserves d'énergie, car, comme tous les Morphs, la consommation de son pouvoir évolue en fonction de la complexité de la forme que prend Blackarion, le plus simple se rapprochant bien évidemment de sa propre forme originale.


Description mentale: Orgueilleux. C'est le mot qui qualifie le mieux Blackarion. Sa vie est d'une certaine manière menée par son orgueil. Comme il ne s'avouera jamais vaincu, il ne reculera devant rien pour faire briller son nom et sa personne aux yeux des autres. En ce sens, on pourrait presque lui attribuer un égotisme assez prononcé. Ce qui n'est pas totalement faux, car Black pense beaucoup à sa personne, souvent avant les autres. Ceci dit, ce n'est pas totalement vrai pour autant. Car, son orgueil et son besoin de gloire n'ayant ici rien à voir, il déteste voir d'autres personnes agir là où il aurait pu le faire. Qu'il s'agisse d'une simple tâche ou d'une longue entreprise éreintante et ambitieuse, il préférera toujours se proposer plutôt que de laisser quelqu'un d'autre le faire, que cette personne soit apte ou non, bien plus capable que lui ou non. Il portera volontiers le plus lourd des fardeaux plutôt que de le laisser à une autre personne. Et, en ce sens, il peut être regardé comme quelqu'un qui prend soin de son entourage. Ce qui, encore une fois, est partiellement vrai.
En dehors de son orgueil prédominant, Black est quelqu'un de curieux. Il a une soif de découverte qui paraît sans fin par moment tant il peut s'émerveiller des choses les plus simples. Si cela peut être une bonne chose dans un vaste éventail de situation, l'éveil de la conscience et l'expansion des connaissances étant généralement vu comme une qualité, c'est parfois le cas inverse. Lorsque cette envie de découverte est couplée avec son orgueil, cela peut amener Blackarion à se mettre dans des situations totalement inutiles, voire quelquefois dangereuses - comme ne pas profiter d'une position de faiblesse de la part d'un ennemi pour mettre un terme à un affrontement ou un conflit.
Par ailleurs, comme son orgueil pourrait le laisser penser, c'est un combattant. Il aime se battre, que ce soit pour prouver qu'il est le plus fort, ou tout simplement pour réparer une injustice. Mais cela n'est pas entièrement dû à sa trop grande fierté. Il doit cela à un côté "tête brûlée" qui, comme dans les deux autres cas, le mène à des situations qui pourraient paraître futiles. Qu'il s'agisse d'un rapide combat, une recherche de sensation forte dans quelque activité extrême que ce soit, son besoin d'adrénaline prend souvent le dessus sur tout le reste, même son orgueil.
En somme, Blackarion peut facilement se laisser dominer par ses émotions. En ce sens, on peut facilement dire qu'il ne sait pas garder son sang-froid, ou encore qu'il est quelques peu enfantin.

Finalement, et il s'agit probablement du côté le plus "sombre" du caractère de Blackarion, il voue une haine certaine envers les soi-disant élites. Les hautes castes de la société qui se contentent de vivre dans leur faste en regardant le monde de haut comme s'il leur appartenait, comme s'ils étaient d'ascendance divine; cela le rebute. Bien sûr, cette animosité est toute tournée vers l'Organisation. Bien que tous ses membres ne rentrent pas dans cette catégorie que Black trouve abjecte, c'est le cas pour une grande partie. Ceux qui se sont battus ou qui ont travaillés dur pour atteindre leur statut, ou ne serait-ce qu'un semblant de vie décente, Black les respecte. Mais ceux qui bénéficient d'un statut privilégié uniquement de part leur sang; qui, dès leur naissance, ont été doté d'un statut les plaçant dans des strates inaccessibles pour une écrasante majorité, il les déteste au plus haut point. Et au-dessus d'eux, prouvant qu'ils ne sont après tout rien de moins que des nantis profitant de leur ascendance, une toute nouvelle et encore plus grosse couche d'injustice. Les Grandes Familles ne font pas toutes l'objet de la colère de Blackarion, seulement une partie - car après tout, il provient d'une Grande Famille. Et parmi elles, au sommet de cette aversion, les Guerriers des Revlis, les Silver, et les Revlis eux-mêmes.  


Description physique: Haut comme presque deux hommes, culminant à deux mètres trente-cinq, Blackarion est probablement l'un des Hommes les plus imposants de l'histoire Terrestre. Évidemment, et au contraire d'une majorité de "simples" humains culminant aux mêmes hauteurs que lui, Black est bâti pour atteindre une telle taille. C'est une montagne, presque au sens littéral du terme. Il est très fortement bâti, de son ossature à sa musculature, tout semble avoir été conçu par un orfèvre visant à créer un véritable titan à échelle humaine. Pire encore, il semblerait que sa croissance ne soit pas terminée tant il continue de prendre des centimètres quand bien même sa puberté est arrivée à son terme.  
Tel un géant d'albâtre, Blackarion a la peau extrêmement pâle. Non pas totalement blanche, elle tire plutôt vers le gris, comme s'il était fait d'une roche absente de couleur. Loin de lui donner une apparence maladive ou faible, cela contribue plus qu'autre chose à lui donner une aura tout à fait hors-norme. Le noir de ses longs cheveux est le total opposé de cette peau de marbre blanc, produisant un contraste qui n'est égalé que par la couleur de ses yeux. D'une teinte ocre presque jaune, tirant vers des nuances orangées par moment, ils trônent comme deux pierres précieuses au milieu du visage taillé à la serpe de Black. Fait étrange toutefois, il semble être totalement imberbe, la partie basse de son visage étant resté absente de toute pilosité malgré son âge.

Blackarion n'a pas réellement de style vestimentaire. Ce qui l'entraîna à privilégier le côté pratique plutôt que l'esthétisme. Ceci dit, il possède tout de même une préférence pour les bas souples et amples, permettant une grande manœuvrabilité et une large liberté de mouvements. Fait étonnant, il lui arrive souvent de ne rien porter en guise de hauts, laissant presque inconsciemment son torse à l'air libre.  

Côté capacités physiques, Blackarion rempli toutes les cases que l'on attendrait d'une personne comme lui. Fort comme dix bœufs, endurant comme vingt étalons et puissant comme autant de rhinocéros. Il va même plus loin que ce à quoi l'on pourrait s'attendre en le voyant, surpassant même les attentes des autres. Et en cela, il est d'autant plus surprenant de par les faiblesses que l'on attribuerait à un géant de plus de deux mètres trente. Malgré sa taille et son poids, Blackarion reste relativement rapide. La puissance de ses jambes lui permet une vélocité conséquente, et il fait preuve d'une habilité impressionnante. Pour ce qui est de son agilité, elle n'est pas digne d'un acrobate, mais, encore une fois, reste tout à fait correcte pour un mastodonte comme lui.  


Histoire: Les Vulcantar sont ce qui est communément appelé une Petite Famille. Descendants des antiques Céléstiens, première réelle civilisation et forme "humaine" Terrestre, ils ont subsistés malgré leur faible statut grâce à une fertilité très développée. Chaque génération de Vulcantar a, depuis la chute des Districts, toujours dépassé la dizaine d'enfants, ce qui a permis au clan de survivre peu importe les dangers rencontrés ou leur maigre importance dans les différentes civilisations qui ont pu se construire jusqu'à l'apparition de l'Organisation d'Eolin Revlis.
Avec son avènement, les Vulcantar perdirent un peu de leur liberté, pour n'être remboursé d'aucune manière que ce soit par le dernier enfant d'Origin. Mais jamais la Famille ne lui en tint rigueur, car tel est la devise des Vulcantar : la survie du clan prévaut sur quoique ce soit d'autre. Qu'importe les outrages qu'ils ont pu connaître, la détresse de certains de leurs membres ou le malheur qu'ils ont pu affronter, ils ont toujours su faire en sorte de sauvegarder la majorité et, ainsi, traverser les âges là où bien d'autres ont péris par orgueil.
Tout ce que les Vulcantar ont, ils l'ont obtenu à la sueur de leurs fronts à tous, petits comme grands, que leurs places dans la société soient élevés ou non. Et ainsi en a toujours été, et restera jusqu'à la fin des temps, car telle est la façon dont la Famille survit dans un monde bien trop dangereux pour une "Petite Famille" comme celle-là.
N'allez cependant pas croire que les Vulcantar sont faibles. Leur statut de Petite Famille n'est dû qu'au fait que, contrairement à bien d'autres, ils ont osés se mélanger à d'autres humains qui ne provenaient pas de dynastie glorieuse, voire même à de simples humains sans capacités notoires. Car la vanité et le maintien du "sang-pur" n'était pas permis pour eux, fils et filles de roturiers et petits soldats Céléstiens. Seul le salut de leur descendance prônait, ce qui laissait évidemment plus de place au choix et libre arbitre que d'autres Familles n'auraient pu souhaiter.

Blackarion est né troisième de son cercle familial, précédé par un frère, et suivit par trois sœurs, des triplettes. Sa mère était elle-même la cadette de son propre cercle, aussi n'eut-elle pas une place importante. Son père, en revanche, était un noble Écossais, à l'époque Duc d'un comté de taille modeste. Et si le titre aurait dû revenir à son frère, c'est Blackarion devint à son tour Duc lorsque son géniteur fut emporté par la maladie, car son frère détenait alors une place plutôt haute au sein de l'Organisation. Malgré la gloire que pouvait lui apporter pareil statut aux yeux des lambdas, Black désirait plus qu'un simple titre "d'humain". Porteur comme la totalité de sa Famille - ou presque - il ne rêvait pas de régner sur la populace d'un petit territoire comme le sien, mais plutôt de s'élever dans les hautes strates de l'ordre mondial. Il rêvait de gloire.
Ceci dit, il ne choisit pas de devenir une élite au sein de l'Organisation comme d'autres membres des Vulcantar avaient pu le faire avant lui, son frère en premier exemple. Il décida de devenir une icône, un genre de modèle pour une population bien plus grande que son comté d'Écosse. Au final, son statut serait bien inférieur à celui qui lui était promis s'il s'était plié à la volonté d'Eolin, mais il n'aurait connu la gloire qu'au prix d'un grand sacrifice ainsi qu'un long chemin éreintant. En choisissant de devenir une icône pour le peuple, il accédait à une certaine facilité, en plus de pouvoir rendre la vie de ceux qui l'idolâtreraient un tant soit peu plus appréciable.
Ainsi, le choix de Blackarion se porta sur le divertissement de masse et le monde du sport. Au lieu d'être un guerrier à la solde des puissants, il décida d'être un guerrier combattant pour la gloire et le plaisir. Un gladiateur des temps modernes. Dans une version surévoluée de l'octogone réservé aux lambdas, avec des règles adaptées pour les Porteurs, mais avec le même but de divertir.

De cette façon naquit Abaddon, le Destructeur, la Bête de Feu. Doté dès sa naissance d'un corps comme il n'en existe qu'une fois tous les millénaires, et descendant d'une lignée Céléstienne, Blackarion était naturellement doué pour ce genre d'activité. Résistant, endurant et fort, il était tout bonnement impossible pour la majeure partie de ses adversaires de l'affronter au corps à corps ou sur le terrain de la force brute. Et lorsque le combat se déplaçait sur un terrain où son corps ne l'avantageait plus, alors son pouvoir comblait son manque de mobilité.
De sa brutalité et son efficacité lui vinrent le surnom de Destructeur, ainsi que de son nombre de victoires, et principalement de l'alias qu'il choisit. Quant à son deuxième alias, ce sont les différentes formes animales que Black prit lors de ses combats. Tantôt un tigre ou un ours, tantôt un aigle gigantesque, le plus souvent un rhinocéros. Tout le temps entièrement enflammé, et diaboliquement efficace dans sa violence. Mais toujours avec un charisme et un sens du spectacle qui le propulsa parmi les plus grands. Le nom d'Abaddon résonna durant de longues années au sein des différentes arènes spécialement conçues pour accueillir pareils évènements.

Et Blackarion aurait pu se contenter de cette vie-là, divertir les lambdas, vivre dans un faste bien moins hautain et vénal que celui du monde qu'avait créé Eolin pour ses semblables et ses suivants. Cependant, l'injustice était toujours omniprésente peu importe la lumière des projecteurs et la foule qui scandait son nom. Omniprésente, écrasante, horrifiante. La goûte d'eau qui fit déborder le vase prit place quelques mois avant les évènements actuels, c'est à partir de ce moment que la vie bien rangée et, d'une certaine manière, tranquille de Blackarion prit un tournant qui allait le propulser bien au-delà de ce qu'il avait pu imaginer jusqu'alors, vers des horizons bien plus lointains que la Terre.
Sans raison apparente - à supposer qu'il y ait des raisons valables pour pareil acte -, deux de ses sœurs cadettes disparurent de la circulation. Et si les maigres investigations de la part de l'Organisation, pour qui elles travaillaient, ainsi qu'une grande partie des Vulcantar, ne menèrent qu'à des pistes éparses et plus ou moins inutiles, Black savait pertinemment ce qu'il était advenu de ses deux petites sœurs.


« Elles ont été enlevées par ces enfoirés de scientifiques dans leurs laboratoires de la mort, comme tout le monde les appelle. Je savais que beaucoup de gens disparaissaient du jour au lendemain à cause de cette merde. Tout le monde le sait, mais personne n'ose en parler ou y songer. C'est un sujet tabou, comme si en parler allait attirer les foudres du vieil Eolin ou que les laboratoires allaient envoyer leurs sbires pour te capturer. Et comme on cherche à s'attirer les foudres de personne chez nous, le sujet n'était jamais mentionné, même en dehors de la famille. Faut croire que la superstition des vieux n'a pas servit à nous en protéger, parce que j'y mettrai ma main...non, je pari ma propre vie que ces fils de pute ont mes sœurs. Y a pas moyen que deux filles Vulcantar, aussi accrochées aux valeurs familiales, qui ont toujours montré une loyauté infaillible à leur Famille et à l'Organisation, se soient faites buter par un membre plus haut dont le statut aurait couvert l'affaire. Y a pas moyen.
Et beaucoup auraient pensé que mon frangin se serait porté dessus. Tu parles, cet imbécile lécheur de bottes et suceur de queues a pas bougé le petit doigt. Enfin si, pour faire bonne figure auprès de ses maîtres et pas passer pour un connard aux yeux de la famille. Il a "mené l'enquête", fait le pont entre l'Organisation et le reste des Vulcantar qui en avait quelque chose à foutre de mes sœurs. Et son bilan c'est "elles ont disparus de la surface de la planète, aucune trace, rien, comme si leur vie s'était momentanément arrêté au jour de leur disparition". Tu parles, cet enfoiré a trop peur de remuer un peu trop la merde et que ça plaise pas à ceux au-dessus de lui. S'il pouvait leur retirer la merde du cul avec sa propre langue, il le ferait. Il a même pas osé venir me le dire en face, il s'est contenté de le transmettre à ma sœur qui nous l'a ensuite raconté. Ce lâche, même pas capable d'affronter sa famille, son propre sang.
Mais peu importe, ils ont fait une énorme connerie en visant les Vulcantar, parce qu'ils se sont attirés les foudres d'une toute autre personne qu'Eolin Revlis, tout là-haut sur son trône. Ils ont énervés le mauvais type. Ils ont réveillés la colère du Destructeur, ils ont mis Abaddon en rogne. J'en ai rien à branler que mon frère tombe avec eux. Un déluge de feu va s'abattre sur chacun de leurs putains de laboratoires, et il en restera que des cendres. Je vais leur faire une guerre comme ils en ont jamais connu, le courroux d'Anna Revlis leur paraîtra bien moins douloureux en comparaison. La Bête de Feu va détruire tout leur empire macabre, et le monde entier sera effrayé rien qu'à la moindre pensée évolutionniste.
Maintenant, vous êtes gentils, vous allez me reposer sur Terre pour que je finisse ce que j'ai commencé. »